Tout le plaisir fut pour moi ...
Nous sommes à la fin du mois, le temps est couvert, juillet fut " pluvieux " en cette année 2002. Les agriculteurs s'en plaignent, ils ont eu du mal à réalisé les foins. Seul lot de consolation l'herbe pousse, elle est généreuse pour les animaux ; elle donne aussi au paysage un goût de vert " basque " intense. Devant moi de l'est vers le sud, s'étend la vallée de la Nive qui entoure Bidarray. Le point le plus à l'est, largement au second plan, est le mont Ihisu (464 m) à gauche de l'arbre qui est en bas de la prairie. Derrière lui, les cimes du Baïgoura sont dans les nuages. A droite de l'arbre, et au fond du paysage les maisons du centre bourg de Bidarray dessinent une ligne blanche sur la colline au centre de l'image. Parmi ces habitations il est possible de reconnaître la mairie (herriko etchea // pays + maison), et l'église romane bâtit en grès rouge ; elle est située sous la pointe de Mikélaré (361 m). Entre le Baïgoura au fond et cette pointe, on devine une vallée qui continue vers l'arrière du paysage, c'est la Nive qui remonte vers Saint Jean Pied de Port. Plus à droite du Mikélaré, au dessus d'une colline au sommet boisé au centre de l'image et en arrière plan, les flancs ouest des massifs de Dondénia, Zeztokokaskoa et de Larla (700m) s'offrent aux timides rayons de soleil. En bas de l'image et au bout de la prairie en contre bas, la pisciculture abrite les truite nageant dans les eaux du Bastan, qui, lui s'écoule depuis la frontière espagnole avant de devenir un affluent de la Nive. Sur l'autre rive du Bastan, une arrête rocheuse s'élève rapidement. Dans son premier massif, celui de l'Harriondi (494m), les chênes alignés à mi hauteur indiquent le chemin qui monte vers la bergerie de Légaré. Elle n'est pas visible sur l'image, mais se situe au fond de la vallée dans le plus haut massif d'arbre. Si lors d'une de vos pérégrinations montagnarde vous poursuivez ce chemin " jusqu'au bout ", vous aurez effectué une ascension de 850 mètres depuis la place de Bidarray avant d'atteindre le sommet du pic d'Iparla et ses 1041 mètres. A l'arrivée le paysage vaut l'effort ! Une rotation vers la droite du paysage, vous emmène vers le haut du pré par lequel je suis entré sur le territoire de quelques vaches. Au dessus de la première d'elles, vers le nord, un bout du Kakoéta apparaît à l'horizon. Ses collègues de pâture, s'étonnent de voir un touriste dans leur pré, mais aucune d'entre elles ne s'offusquera de la présence de l'intrus qui piétine leur casse croûte. " Mesdames si vous voulez bien me laisser regagner ma voiture, d'autres panoramas m'attendent !. Tout le plaisir fut pour moi !, je ne manquerais pas de signaler la courtoisie de votre accueil ! "